Voici un premier article sur les relations interpersonnelles et comment les rendre harmonieuses. De quoi s’agit-il?

Le cadre

Chaque jour, nous croisons d’autres personnes, peut-être l’équivalent d’une équipe de tennis de table, d’une équipe de basket, de football, … ou d’un car de supporters. En somme, nos relations avec les autres peuvent être rares, nombreuses, voire très nombreuses. Et bien sûr, elles peuvent être plus ou moins superficielles ou profondes. Elles peuvent se teinter d’animosité ou d’amabilité. Nos interactions peuvent être un échange de regards, de sourires, de quelques mots. Ou avec un contact physique comme une poignée de mains. Au gré de ces échanges, nous pouvons partager une conversation, une discussion passionnée, etc… 
Et elles surviennent au travail, dans un bureau, dans la rue, dans les transports, sur le marché, en famille, dans notre couple, au téléphone, sur les réseaux sociaux, par messageries… Nos relations concernent des proches, des gens identifiés ou des gens inconnus… 
Certes chaque interaction est unique, mais elles ont toutes un seul dénominateur commun et un seul : SOI-MÊME . 

Une typologie des expériences de contact 

Nous pourrions parler de trois expériences : agréable, neutre ou désagréable. Ce sont toujours des expériences de contact, de rencontre et d’échange dans l’ici et maintenant.

La première est donc agréable. Celle-là, nous savons la reconnaître depuis le plus jeune âge. C’est celle qui vous fait sourire intérieurement, celle qui illumine votre journée, celle qui réchauffe le cœur et apaise l’esprit. Elle a beaucoup de valeur.

La suivante est neutre quand vous échangez avec une personne et que rien ne se passe. Ni joie ni désagrément. Vous passez rapidement à autre chose quand votre échange, votre contact se terminent. Même si elle ne semble pas attirante, cette expérience neutre nous permet d’être dans le repos et dans le calme. En cela, elle a de la valeur. 

La troisième est désagréable, malheureusement ou heureusement, nous en avons tous vécu. Je dis heureusement car le mauvais nous permet d’apprécier le bon, n’est-ce pas? Pour que cette expérience émerge, il suffit qu’un malentendu surgisse, qu’un mot mal placé nous dérange, nous blesse, etc… Contre toute attente, les expériences désagréables dans les relations peuvent parfois nous marquer bien plus longtemps que les bons moments!

Ce qui est remarquable quand c’est désagréable, c’est que souvent, on arrête ou on veut arrêter l’échange, la discussion.  Aussitôt, quelque chose se fige en nous. Souvent, une sensation corporelle émerge et va persister. On ressent un malaise, et si on ne sait pas trop comment le gérer, on y repensera en boucle. C’est le meilleur carburant de nos ruminations.

En lisant ces lignes, avez-vous d’ores et déjà  identifié des exemples personnels pour chacune de ces 3 types d’expériences relationnelles? Si ce n’est pas le cas je vous invite à le faire.

Gérer les expériences désagréables de relations.

Dans ce contexte, y a-t-il des solutions, des ajustements possibles? En d’autres termes, que pourriez-vous faire lorsque vous êtes en plein milieu d’une expérience désagréable? Afin de ne pas être complétement déboussolé-e, il est essentiel d’avoir quelques outils à votre disposition pour mieux gérer ces moments de tensions?

Les outils de base: Respirer

D’abord le conseil principal est de respirer profondément. La respiration est un outil puissant. Surtout quand elle s’enracine dans le bas-ventre, cela vous reconnectera à votre corps dans ce qu’il a de plus stable et confiant. La respiration permet de ne pas réagir à chaud à ce qui nous a meurtri. Les 4 Accords Toltèques, le livre de Don Miguel Ruiz nous recommande « Quoi qu’il t’arrive, n’en fais pas une affaire personnelle. » Respirer nous permet de prendre la distance juste. Qu’en pensez-vous?

Écouter

Pratiquez l’écoute active. Là, je vous invite à demander des clarifications sur ce qui a été ou est dit. Les malentendus sont inévitables dans les relations. Je vais citer Bernard Werber, le célèbre auteur du roman Les fourmis, à propos des écueils de la communication. « Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire Ce que je dis, ce que vous avez envie d’entendre, ce que vous croyez entendre, ce que vous entendez, ce que vous avez envie de comprendre, ce que vous comprenez, Il y a au moins 10 possibilités que l’on ait des difficultés à communiquer. » Un malentendu est toujours possible; Explorons cela avant de réagir intérieurement et extérieurement. Qu’en pensez-vous?

Comprendre

Malgré ces premiers ajustements, il s’avère que l’expérience relationnelle en cours est désagréable. Alors peut-être est-il nécessaire de prendre encore un temps de pause pour réguler vos émotions. Si c’est le cas, respirez en conscience encore une fois, au plus bas de votre ventre. Respirer vous permettra de rester d’accueillir vos ressentis, c’est à dire de localiser la zone du corps qui est impactée par ce qui vous a heurté. Qu’en pensez-vous?

Réagir

A ce stade, rien ne vous oblige à poursuivre l’échange. Mais quelque chose en vous n’est pas satisfait et vous souhaitez prolonger l’échange comme on dit au tennis. Je vous conseille de vous familiariser avec la méthode PENSE. Est-ce que ce que je vais dire, est :

Positif

Exact

Nécessaire

Sage

Enrichissant? Qu’en pensez-vous?

Les relations interpersonnelles sont un bien précieux et un baromètre de notre relation au monde, à soi et au moment présent.

Voilà, je m’arrête là pour aujourd’hui.

Dans le prochain article, nous reparlerons de la méthode PENSE et aussi de mode de communication respectueux de soi et de l’autre.

Répondez-moi si vous en avez l’envie. Je vous lirai avec plaisir.

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J’espère que cet article vous a intéressé. Merci pour votre lecture. Si vous souhaitez en recevoir d’autres, régulièrement, abonnez-vous ou inscrivez-vous sur ma liste de diffusion.